Retour sur la Semaine Européenne de Réduction des Déchets

Un bilan concluant pour la CLCV sur le territoire de Nantes Métropole

La Semaine Européenne de Réduction des Déchets s’est déroulée du 17 au 25 novembre 2012. A travers de nombreuses animations, la CLCV a informé enfants et adultes de Nantes Métropole autour de la réduction des déchets. Ces 7 jours furent également l’occasion pour la CLCV 44 de mener une enquête sur les habitudes d’achats alimentaires. Retour sur les chiffres clé, les animations proposées par la CLCV et les faits marquants de cette nouvelle édition.

Les chiffres clé

Nombre total d’actions réalisées (habitants Nantes Métropole et collectivités) : 26

Nombre d’actions réalisées hors collectivités : 20

Nombre total de participants (habitants Nantes Métropole et collectivités) : 849

Nombre de participants réalisés hors collectivités : 771

Les actions proposées

• → Atelier gourmand : comment cuisiner les restes du frigo

• → Chariots Malins

• → Consothèque

• → Décryptage des étiquettes (atelier « Labels Journée»)

• → Maison Nette sans salir ma planète

• → Moi, Jeu Tri

• → Stop au Gaspill’

Nos différentes actions auprès d’un public nombreux et intéressé ont suscité des échanges fructueux et nous donnèrent l’opportunité de distribuer 211 autocollants STOP PUB, ainsi que des documents informatifs sur le tri des déchets (guide Alimentation Stop au Gaspill’, par-exemple).

Les faits marquants

Intérêt confirmé pour Chariots Malins et Maison Nette

Les animations Chariots Malins qui visent à amener le public à la réflexion par la comparaison de deux chariots, tant sur le prix que sur le poids des emballages, ont rassemblé à elles seules 488 habitants de Nantes Métropole. L’animation Maison Nette a de nouveau suscité l’intérêt du public cette année :143 participants ont pu apprendre à utiliser des produits de nettoyage sans danger pour la santé et l’environnement, et découvrir des solutions alternatives aux produits couramment utilisés.

Succès de la nouvelle animation Stop au Gaspill’

Cette toute nouvelle animation a permis de sensibiliser plus de 150 consommateurs des quartiers nantais de Malakoff, du Ranzay et de la Halvêque à l’enjeu de société qu’est le gaspillage alimentaire. Au cours de chaque animation, le public présent a pu bénéficier de conseils et d’astuces pour réduire la quantité de déchets alimentaires, ainsi que d’explications sur les dates limites de consommation.

Résultat de l’Enquête – Achats Alimentaires

Pendant ce temps fort éco-citoyen, la CLCV UD 44 a mené une enquête auprès d’un panel de 252 consommateurs de Nantes Métropole concernant les achats alimentaires. Si cette enquête montre que le public est concerné par le gaspillage alimentaire, elle met également en exergue des axes d’amélioration et un manque de sensibilisation, notamment chez les plus jeunes. En effet, les moins de 25 ans représentent seulement 13 % des sondés contre 37,6 % pour les 25–40 ans, 27,8 % pour les plus de 60 ans et 21,6 % pour les 40–60 ans.

Cette étude révèle d’abord un manque d’information. Seulement un peu plus de la moitié des interrogés (50,8 %) connaissent la quantité de déchets alimentaires générés par chaque Français par an. Et si 72,4 % pensent à raison que passé la date de péremption le produit perd de sa qualité, ils sont 27,6 % à estimer - à tort cette fois-ci - que passé cette date le produit représente un risque pour la santé.

Des gestes simples restent à acquérir pour réduire les déchets alimentaires comme l’achat de produits à la coupe ou en vrac. 37,2 % des sondés n’ont pas l’habitude de ce mode de consommation, qui permet pourtant de limiter les emballages et de ne prendre que la quantité nécessaire. En revanche, 77,4 % des répondants ont l’habitude de vérifier leurs stocks et 90,6 % consultent les dates de péremption lors de leurs courses alimentaires.

Le stockage des aliments pourrait aussi être optimisé : près d’un quart des répondants ignorent qu’ils existent des zones dans le réfrigérateur permettant de mieux conserver les aliments. Ce manque d’information explique peut-être que 47,3 % des interrogés reconnaissent jeter ou avoir jeté des aliments non entamés.

Autre point préoccupant : la gestion des quantités cuisinées et la réutilisation des restes. 88,3 % des sondés cuisinent en trop grande quantité lors de la préparation des repas. Les restes générés ne sont pas toujours réutilisés par 62,1 % des interrogés.